La végétation des berges doit être entretenue à travers des interventions sélectives et régulières en respectant la régénération d’une végétation diversifiée en âge, en essences, et en strates (buissons, arbustes, arbres).
L’objectif de chaque entretien est de prévenir la chute des arbres qui peuvent présenter par la suite des dangers pour les ouvrages situés plus en aval (ponts, ouvrages d’anciennes minoteries, etc.)
L’objectif est de maintenir la qualité et les fonctions écologiques de la végétation bordant les cours d’eau.
Il s’agit essentiellement de travaux forestiers avec des interventions sélectives :
Les rémanents doivent être déposés à bonne distance des berges afin qu’ils ne soient pas emportés avec la prochaine crue.
Intervenir de novembre à mars pour tous les travaux de coupe lors des périodes de repos végétatif.
- Une coupe drastique de la végétation ou l’élagage systématique à l’épareuse. Ces techniques engendrent des risques d’envahissement de la végétation de broussaille, d’apparition de maladie, et une perte du rôle d’habitats et de refuge pour la faune aquatique et terrestre.
- Débroussailler systématiquement les berges est inutile et couteux. Cela appauvrit le milieu et favorise la repousse de certaines espèces souvent les moins intéressantes. Dans un délai très court (3/5 ans), les berges seront plus embroussaillées qu’avant les travaux. De plus, un débroussaillage systématique conduit fatalement à l’élimination des jeunes arbres. Ces zones sont par ailleurs des abris pour la faune dans les vallées (dont le gibier).
- Ne rien faire. A éviter s’il y a un risque de formation régulière et importante d’embâcles (arbre tombé à travers le cours d’eau), avec des dangers d’inondation des habitations, d’envasement excessif du lit et de déstabilisation des berges ou d’ouvrages.